Comme on le sait, le 26 novembre, la Cour de justice a rendu son arrêt concernant l'illégitimité de la réitération indiscriminée et illimitée des contrats à durée déterminée des enseignants.
C'est pour cette raison que demain, 12 décembre, à 14h30, au siège du CISL, Corso Piave 60, en présence des avocats Paolo Picci et Alessandro Pace, se tiendra une réunion de clarification avec les enseignants temporaires et le personnel de l'ATA intéressés à déposer un recours en stabilisation et en indemnisation.
En général, le renouvellement des contrats à durée déterminée doit être justifié par des « raisons objectives » (notamment des besoins concrets tels que l'absence du titulaire pour cause de maladie, de maternité, etc.) et il doit exister des règles permettant de vérifier adéquatement l'existence de raisons objectives.
De telles raisons objectives n’existent pas dans le cas de renouvellements de contrats (30 juin, 31 août) pour une durée totale supérieure à 36 mois.
Dans la phrase La Cour de justice affirme clairement que le droit italien est totalement dépourvu de réglementation régissant la stipulation de contrats de travail à durée déterminée protégeant les travailleurs contre les abus liés aux contrats répétitifs. Cette législation ne prévoit pas non plus d'indemnisation des dommages, violant ainsi les dispositions du traité. Concernant ce litige, la CISL Scuola (Confédération italienne des écoles) de Ferrare, par l'intermédiaire du cabinet Paolo Picci, a déjà interjeté appel devant le tribunal du travail. Nous attendons la décision sur le fond, qui devrait tenir compte de la position exprimée par la Cour de justice. Nous pensons qu'une action en justice peut être engagée contre ceux qui n'ont pas encore interjeté appel.
École CISL de Ferrare
Le Secrétaire général
Alessandra Zangheratti