Aujourd’hui, le 6 février, c’est la Journée internationale contre les mutilations génitales féminines (MGF), une forme grave de violence qui touche les femmes et les filles du monde entier et dont, malheureusement, notre pays n’est pas exempt.
Une enquête menée par l'Université de Milan Bicocca a en effet établi qu'en Italie les femmes qui ont subi des mutilations génitales féminines sont au nombre de 85 à 90 000, dont 5 à 7 000 mineures, et que les filles encore aujourd'hui en danger sont environ 5 000.
Bien que ces dernières années nous ayons assisté à une diminution progressive de ce phénomène grâce à une campagne éducative pressante, le COVID-19 risque d'annuler les résultats obtenus jusqu'à présent, à la fois en raison des interruptions de nombreux programmes de prévention et en raison des limitations imposées par la pandémie actuelle.
L’ensemble de la communauté internationale a le devoir moral d’apporter sa contribution pour mettre fin aux MGF, un objectif que l’ONU a judicieusement inclus parmi les Objectifs de développement durable (Objectif 5 cible 5.3) de l’Agenda 2030.
Le CISL et l’ANOLF ont toujours été à l’avant-garde de la prévention et de la lutte contre cette pratique aberrante qui met en danger la santé physique, mentale et sexuelle des victimes, souvent de très jeunes filles.
Cette année encore, nous promouvons la campagne de sensibilisation « MGF – Les mutilations cessent » pour rappeler que ces pratiques constituent une violation inacceptable des droits humains et une forme extrême de discrimination fondée sur le sexe à laquelle il faut mettre fin.
Le Secrétariat général Barberis brun
Le Coprésident ANOLF Paul Baiamonte