Mercredi 14, un piquet de grève des salariés des secteurs social, sanitaire et éducatif, convoqué par la CGIL FP-CGIL et la FISASCAT-CISL, s'est tenu devant la maison de retraite Salus, Via Bellaria. Le piquet attendait l'arrivée de Teresa Montemurro.
Teresa Montemurro, membre du Secrétariat National du Snalv, syndicat autonome signataire de la CCNL avec la Confsal et la Confelp, a signé le 12 avril dernier avec l'association patronale.
Mercredi 14, un piquet de grève des salariés des secteurs social, sanitaire et éducatif, convoqué par la CGIL FP-CGIL et la FISASCAT-CISL, s'est tenu devant la maison de retraite Salus, Via Bellaria. Le piquet attendait l'arrivée de Teresa Montemurro.
Teresa Montemurro, membre du Secrétariat National du Snalv, syndicat autonome signataire, avec Confsal et Confelp, de la CCNL signée le 12 avril dernier avec l'association patronale ANASTE, devait être présente à la réunion des travailleurs convoquée par le Snalv à Salus.
Cependant, la réunion a été annulée dans la journée et des rumeurs ont fait état d'un possible report.
« Je ne veux pas que ce soit une manœuvre futile pour éviter une confrontation directe avec nous », commente Luca Benfenati, secrétaire général de Fisascat Cisl de Ferrare, « la demande de la CCNL en question », poursuit-il, « a été immédiatement contestée par FP-CGIL, FISASCAT-CISL, UILTuCS, UIL-FPL car elle a été signée par des syndicats qui ne représentent pas le secteur. »
Le secrétaire de Fisascat explique ensuite que « des cinq établissements provinciaux concernés par la Convention collective nationale des services sociaux, de la santé et du bien-être, Salus est le seul à ne pas encore avoir accepté la demande de prolongation, mais j'espère », ajoute-t-il, « qu'il le fera bientôt, peut-être juste à temps pour rejoindre les autres établissements dans une convention provinciale sur la question. »
« Ce contrat, poursuit Benfenati, est préjudiciable aux travailleurs à tous égards et entraînerait des dommages tant financiers qu'en termes de droits : il suffit de penser à la réduction de la période d'arrêt maladie d'un an à 180 jours, à la réduction du droit aux études de 150 à 50 heures, ou à l'absence de salaire pour les trois premiers jours d'arrêt maladie. »
« C'est pour cette raison », conclut-il, « que la CGIL FP-CGIL et la FISASCAT-CISL s'apprêtent à demander une réunion publique avec la participation du Snalv, des organisations patronales, des institutions publiques locales et de l'ASL (Autorité sanitaire locale) pour discuter des effets néfastes du contrat actuel sur le personnel et les usagers des maisons de retraite. »